Avec cette tarte à la grenade je participe à octobre rose, pour la lutte contre le cancer du sein, ou tout au moins pour son dépistage.
Plus qu’une simple recette avec une couleur, j’aimerai apporter mon petit témoignage quant à la lutte contre le cancer, simplement parce que ma maman l’a vécue. Et il me semble que quelques conseils et encouragements pourront peut-être aider…
Tous les cancers sont évidemment une grande souffrance pour la personne qui le porte et son entourage. Dieu nous préserve de toutes souffrances quelque quelle soit…
Le cancer du sein est aujourd’hui une maladie que l’on peut prévenir par un simple dépistage. Cela permet d’éviter le pire en passant par la case chimio (quoi que ceci est souvent préconisé), ou d’arriver à l’ablation de son sein, ce qui est une grande souffrance physique et psychologique, car c’est une atteinte profonde à sa féminité (il faut savoir que si vous prenez rapidement une décision, le sein peut être remplacé aussitôt, on peut aussi le faire après mais cela est très pénible).
L’histoire de ma maman ressemble sans doute à celle de beaucoup d’autres femmes. Je ne vous parlerez pas de tout car je ne veux pas la gêner, je ne mettrai en avant que ce qui me semble utile à savoir.
Ma maman était régulièrement suivie par une gynécologue, elle s’est plainte pendant presque un an d’avoir mal au sein (sous les aisselles). Elle disait à la gynéco qu’elle ressentait que sa poitrine durcissait notamment lorsqu’elle mettait du déodorant en spray. Cette dernière, palpait rapidement (et brusquement), en lui disant « mais vous n’avez rien Mme B… » !!! Sans même lui prescrire un seul examen ! Cela a durée UN AN, sans que cette dame ne réagisse.
Alors oui la médecine n’est pas une science exacte, nous sommes d’accord… Mais pour une gynéco, ne pas prescrire un seul examen, pour moi cela relève de la faute grave.
(Attention je n’incrimine pas les gynécos, juste celle là)
C’est son médecin généraliste qui a du lui faire passer des examens et là le verdict est tombé. Cancer du sein, et malin.
La différence entre un cancer malin ou bénin, c’est que grosso-modo, le « bénin » n’a pas d’évolution alors que le « malin », si.
Ma motivation en écrivant cet article était de vous dire :
Qu’il faut savoir s’écouter (sans devenir hypocondriaque 😉 ),
Penser de temps en temps à se palper sous les bras (il y a beaucoup de conseils sur la toile, voir ici par ex),
Ne pas être défaitiste si la maladie devait se présenter. Car en France nous avons une médecine formidable et un personnel dont je ne cesserais jamais de faire l’éloge,
Et par dessus de tout, seul Allah sait ce qui est bien pour nous, et on se doit de les accepter, (je dis ça, je dis rien 😉 mais ça aide plus que tout)
El hamdoullillah, le cancer de ma mère n’a jamais rechuté,
Depuis j’évite tous les déodorants en spray, soit je n’en mets pas, soit de temps en temps du déo à bille uniquement (A lire)
Sans vous faire peur… il n’y a pas d’âge pour le cancer du sein. Même en ayant des antécédents familiaux le médecin me dit que je ne crains rien à 36 ans. Mais je ne suis pas d’accord avec ça, je préfère tout les 2 ans faire un dépistage.
Voilà ma petite histoire. N’oubliez pas d’aller sur le site de la ligue contre le cancer